Fashion or not Fashion

sex_and_the_city_011C’est au hasard que je retrouvais l’autre soir « Sex and the City » vers les environs de minuit (oui, je fais des insomnies après avoir bu de la tisane). Quand la série était d’actualité, je n’y portais pas d’intérêt ; ce n’était pas mon genre de séries. Arrivée à la trentaine, je trouvais cette série enfin comique et pleine de subtilités (et de niaiseries américaines). Je suis même allée voir les deux films sortis depuis qui nous montre des épilogues à des années d’intervalle. J’aime surtout le parallèle que je fais entre Sex, histoires de trentenaires new yorkaises et « Gossip Girl », histoires de jeunes adultes pervertis par une certaine société de la Grosse Pomme. La mode y est omniprésente et d’ailleurs occupe un rôle à elle-même. J’aime regarder certains looks très stylés dans les deux séries, mais également les looks totalement exagérés ou mémorisants de certains personnages. La mode est une affaire d’éducation, de culture et de classe : les stylistes et autres professionnels qualifient la mode américaine de liberté d’expression, sans vraie conscience d’un style ; une marque est synonyme de style même si elle est démodée ou méchamment assortie ou portée. En France, c’est un art de vivre pour certains, une sécurité d’appartenance pour d’autres. Moutons ou courageux, la mode se définit chez chacun par une acceptation de notre personnalité propre et sociale. 

GG-wallpaper-gossip-girl-5359425-1280-1024Aussi lorsque je vois certaines séries ou films à chaque côté de l’Atlantique, je me demande à quoi on emploie les stylistes. Sex est un joyeux et triste exemple de ce qu’on fait de pire et de meilleur goût : les robes sont mal à propos (la robe de Carrie qui ballotte la poitrine sans soutient-gorge), on voit rarement des femmes même de la « haute » se promener dans les rues ainsi habillées. Dans « Gossip Girl », certaines tenues des deux filles sont exagérées mais jamais mal assorties, elles correspondent au caractère des personnages sans aucun faux-pas. Dans nos séries chéries si « cocorico », les personnages principaux et secondaires sont habillés au Zara, H&M du coin. En HD, on voit tous les défauts des matières et des formes, bref c’est très moche (je ne parle même pas des filles de 20 ans qui s’habillent comme des mémé de 70 ans). 

C’est ainsi que le monde est envahi par les images de « marques » américaines : dans les magazines, les séries et les films, les Uggs, les marques bling-bling telles que Guess, Juicy Coutune, Victoria’s Secret, Abercrombie… Tout cela n’est pas laid, ni à jeter à la poubelle , à condition de savoir se l’approprier et le mettre en valeur au service de notre propre style qui nous correspond. 

La nouvelle Bible de la Fashionista, Modeuse en Français dans le texte.
La nouvelle Bible de la Fashionista, Modeuse en Français dans le texte.

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