En 1992, j’ai renoué mes liens avec Disney grâce au parc Eurodisney ouvert cette même année. A l’école, on moquait les filles qui regardait « du Disney », j’avais donc suivi le mouvement car peu de dessins animés sortaient à cette époque plutôt Japonaise.
Mais voilà qu’en 1992, « La Belle et La Bête » sortait et gagnait même des Oscars. La machine était relancée et moi dans le tourbillon d’une « Histoire Eternelle ». De plus, une partie de la création se déroula à Montreuil sous Bois dans les anciens studios Meliès (père du cinéma moderne).
En 2012, je rejoignais la chorale Les Enchanteurs et au programme des concerts, deux chansons du chef d’oeuvre : « Be Our Guest » et « L’Histoire Eternelle ».
Me voilà samedi dernier à la représentation de 15h au théâtre Mogador pour assister au spectacle. Nous sommes assis en places d’orchestre et nous feuilletons le programme et album avant le début. Les lumières baissent et l’orchestre dans la fosse se mettent à jouer les premières mesures alors qu’un livre en animé s’ouvre et que Catherine Deneuve commence l’histoire… Il était une fois…
Mon émotion est intense, les larmes sont là et puis le décor du village apparait derrière les ombres de la scène. Deux heures et demi de spectacle plus tard, la troupe salue le public les mains en feu. Ce fut grandiose en tout point, la Magie était là.
Le personnage de Lumière fut mon coup de coeur, alors que Gaston démontre une misogynie sincère et que Belle l’est du début à la fin. Ma déception porte sur le personnage de la Bête, qui de mon point de vue, pas assez imposante et trop douce trop vite. J’avoue que ma vue sur cette Bête est faussée : Robert Carlisle interprète une Bête humaine maléfique si vraie dans la série « Once Upon A Time », que j’ai eu du mal à les dissociées complètement.
ça donne vraiment envie !
C’est vrai que les gens qui ont pu y assistez en ressorte pour la plupart totalement ravis 🙂
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