Bien-sûr aujourd’hui, nous « fêtons » la mort de JFK il y a 50 ans. Sans vous le cacher, depuis que je suis gamine, je suis fascinée par ce drame, cette famille au destin tragique. Cela vient de ma mère qui avait 12 ans au moment de l’assassinat du président américain et qui était admirative de ce visage de l’Amérique. Elle avait envoyé une lettre aux Kennedy pour demander que Caroline devienne sa « pen-pal » (correspondante), mais en réponse elle reçut une carte de remerciement de la part de Jackie qui signait ses enveloppes en place de timbre poste. Cette carte est passée en ma possession quand j’ai commencé à m’intéresser au sujet, j’en suis très fière. Mes sujets préférés en Histoire sont d’ailleurs le reflet de cette admiration : La naissance des Etats Unis, JFK : Un mystère américain… Le film et le livre JFK sont épluchés avec soin le soir sous la couette. Je rêve de voir les lieux de la vie de Jack : Arlington, Boston, Newport, Hyannis Port… Puis en 99, John John meurt tragiquement, cela relance l’histoire, le mythe dont je garde tous les numéros de « Paris Match ».
Le problème avec les Kennedy est, que plus on en sait sur eux, plus l’admiration se transforme en désillusion, en dégout. J’en arrive aujourd’hui, au 50ème Anniversaire de sa mort, en connaisseuse de l’histoire de la journée fatidique. Surtout, je regarde cette semaine tous les documentaires avec un autre oeil, après les mémoires, les musées, les films, les événements.
Il n’a fallu qu’une seule mort pour entrainer le reste de la famille dans la tragédie ; celle de Joe Jr, le frère ainé de JFK, celui qui aurait dû devenir Président et… se faire assassiné quant même car il est aussi le fils du vieux Joe Kennedy qui a pipé les dés… Mais seule la Mort est incorruptible…



