En 1993, Jurassic Park est sorti avec grand fracas et bien sûr je suis allée le voir accompagnée de ma maman. Oui, j’avais à l’époque 14 ans et certaines scènes m’ont laissée en effroi, tant que j’ai broyé la pauvre main de mon accompagnatrice. J’étais déjà un très bon public pour ce genre de film, je « vivais » à 200% le film depuis mon siège…

Puis en 2000, je redécouvrais les Universal Studios Hollywood, où l’attraction du moment était Jurassic ParK… On embarque sur un bâteau monté sur crémaillère. Et puis les ennuis commencent dans une centrale d’épuration des eaux pour se finir dans une chute d’eau à pic pourchassés par un T-Rex affamé. En 2009, alors que je travaille désormais chez Mickey dans une attraction familiale ( « Tapis Volants, Flying Over Agrabah »), les dinosaures surgissent dans un rêve pour envahir le parc d’attraction et tuer mes collègues, car cela survient après la fermeture nocturne du parc…
Et me voilà, 22 ans après vu le premier opus et m’asseyant dans la partie basse de la salle de cinéma en version classique. Et mon cauchemar prend vie sur l’écran en quelque sorte ; oui, après un joli préambule où on nous montre un parc d’attraction « réel » avec les dinosaures recréés, on se croirait aux Universal Studios/Sea World/Disney’s Animal Kingdom. Mais ensuite comme on devait s’en douter, ça tourne très mal et l’aventure commence. Des scènes d’horreur qui me rappellent que je suis restée la petite fille de 14 ans impressionnée par la technique époustouflante de Spielberg. Mais aussi, des sourires… « Mesdames, messieurs et vous les enfants, notre attraction doit faire une pause pour raison technique. Merci de votre compréhension »… Au secours, je ne suis qu’une employée, c’est pas de ma faute : je n’ai pas cassé l’attraction ! Me tapez pas dessus ! Un film énorme avec : de bonnes scènes d’horreur, du suspens, des scientifiques qui se prennent pour des dieux, des parents absents, des gamins héroïques, un geek, une célibataire endurcie, une méchante bébête et un beau gosse avec de gros fusils.