En Eté

La semaine dernière, nous étions encore dans une saison assez instable, incohérente et surtout ne me permettant pas d’initier mes pieds aux sandales. J’allais écrire un article autocentré sur ma morosité de Francilienne et puis j’ai entendu sur Spotify un titre phare de l’été 1998, le fameux « I Will Survive ». Et me voilà voyageant dans mes étés passés jusqu’au premier été… 

Mes premiers étés, c’était chez les mamies, tonton, tata, la piscine dans le jardin, les histoires, la chaleur Provençale, les journées au Grau du Roi et mes premiers voyages en avion toute seule. Ensuite, j’ai rencontré le papi et avec maman, on a passé une partie des vacances à la mer dans une résidence vacances dans le Var, les premiers « petit-copains », mon premier jeu vidéo, mes parties de pêche (enterrement de poissons compris) avec papa. 

Une fois qu’on a été trois à la maison, on est partis tous les étés, tout l’été ou presque : l’Italie en passant par la Savoie, puis des mini voyages en Europe à Göteborg, Venise, Amsterdam, Istanbul et les longues journées à Cannes qui commençaient à 6h du mat’ pour trouver La place de parking devant LA plage pour ensuite partir à 11h tapantes, rentrer manger pour que papa démarre sa partie de pêche à 13h. C’était la période des Cahiers de Vacances en maths, le truc horrible qui ne garantissait en rien une meilleure année suivante dans la matière. Après la torture journalière, je me plonge dans mes 20 lectures estivales, je dévore des histoires. Passée la classe de 6ème, nous partons sur un grand voyage tous les étés ; Californie, Kenya, Louisiane-Floride, Chine et Grand Ouest Americain. Je continue la tradition en partant toute seule pendant un mois en Arkansas chez nos amis, où je découvre l’ennui et un certain esprit limité Américain. Les étés des années fac seront aussi ponctués par des voyages linguistiques aux USA ou en Grande Bretagne. 

Depuis 2003, je vivais les étés suivants comme une attente du tome suivant de Harry Potter, lu, dévoré dans la piscine à Carpentras. Et depuis mes années Disney, je reviens comme Harry chez sa tante, tous les étés en Provence pour me ressourcer. Je me demande ce que me réserve ce millésime.

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