Oui, très, TRES fière d’être Bleus ! Je ne saurai dire pourquoi je me suis intéressée passionnée pour la Coupe du Monde 2018, notre équipe de France. J’ai réellement vibré, mangé, transpiré pour nos champions depuis l’annonce des heureux élus en mai dernier. Sans aucun apriori depuis la finale de l’Euro 2016, je voulais vivre pleinement ce « 20 ans après 98 », ma première coupe du monde à beaucoup d’aspects. A l’époque, je ne chantais pas la Marseillaise (comme les joueurs) et j’avais pris en cours, vers les quarts de finale (comme beaucoup je pense).
Vingt ans plus tard ; victoires, déceptions et espoirs nous ont conduits à ce beau moment d’esprit sportif et fraternel (on dit comment pour les femmes ?? on est très nombreuses). Personnellement, je suis devenue sportive (un miracle en soit) et mes petites victoires personnelles, les rencontres multiples m’ont conduite à cette ouverture vers les autres et toujours dans le dépassement de mes limites.
Des frissons, des émotions lors de la Marseillaise qui porte tout le sens de mes épreuves qui se reflètent sur les pelouses de stade, dans les mots et les gestes de Deschamps et des joueurs. C’est fort ce qui retentit dans mon coeur, des battements de vie qui font du bien, qui nous rassemble, qui efface les ennuis du quotidien et les frontières linguistiques quand j’ai appris à un petit visiteur espagnol de scander « Allez les Bleus ! », quand les touristes te félicitent pour être champions du monde ! Il n’y a que dans le sport, que j’ai vécu une telle égalité ; en course à pied quand tu croises des coureurs étrangers mais qu’on parle la même langue, quand tu passes la ligne d’arrivée même après deux heures et demi sous la pluie, on te passe la médaille autours du cou comme si tu avais gagné la première place ! Aujourd’hui, je visionne encore les vidéos disponibles et je frissonne encore en revoyant les buts, les éclats humains qui se dégagent de ce pays qui est le mien qui encore une fois a vaincu les mauvaises langues, l’irrespect et la méchanceté inhérente aux rageux et jaloux.
Impossible n’est pas Français ! En attendant de m’offrir le maillot aux 2 étoiles, je partage avec bonheur les étoiles qui sont dans mes yeux…