Alors que je regarde le match de nos champions, je prend le clavier pour vous conter le récit d’un week-end pas comme les autres, que je réitère toutes les années depuis 2015. La Parisienne, la plus grande course féminine en Europe fêtait sa 22ème édition sous les couleurs de New York City, thème qui me tient particulièrement à coeur et qui pourrait être prémonitoire pour les prochains mois, mis à part notre voyage en Mars.
Des animations à gogo, des exposants relativement intéressants mais surtout et toujours la course en plein coeur de Paris, où on se prend pour des championnes du monde le temps de sept kilomètres. Cette année, débarrassée du joug commercial de Reebok, l’organisation nous a gâtées en animations, concerts, produits d’essai.
Self-defense, yoga, hypnose, pound (oui !!! le master du pound était de retour !!), danse, gospel et sessions de jogging… Tout était là pour nous faire kiffer ! Il y a aussi nos rencontres organisées ou pas grâce à nos clubs/groupes, des moments de papotages, d’échanges et d’attente en sas de départ (avec la participation de nos amies guêpes) ce matin ! Je ne vous referai le parcours mais je vous partagerai mes émotions après la dernière édition amère et ratée en sensations et en émotions. Je me suis rattrapée ce matin, sans écouteurs, juste ma montre, mes solaires et un short (trop bon Odlo !) pour me prendre pour une championne et pour profiter de tous les encouragements et musiques comme ma première fois !
Le petit-déjeuner très loin alors que je franchissai la ligne de départ, j’ai eu presque moins de mal à trouver mon rythme sur les pavés (après la descente de début de parcours), même au ravitaillement je ne prends que l’eau et pas la banane. Le soleil est très chaud et rapidement, j’ai de nouveau soif. Je me concentre sur le paysage, les supporters et le sixième kilomètre arrive… les bénévoles se font plus nombreux à nous encourager au son des tambours japonais et des voix de Gospel. Je vois l’arche blanche et j’accélère progressivement. Et c’est fini ! Je souris, je reçois le sac avec la médaille et la jolie rose. Je me mets à la recherche des trois copines mais je suis surprise de les voir arriver après moi, moi la tortue qui se hâte avec lenteur. On se retrouve, selfies en rafale et je retourne à mon hôtel me changer avant de rentrer dans ma lointaine banlieue… Sur le quai du métro, nous sommes nombreuses, mais la parenthèse est déjà fermée aux portes du village. Dommage, cet esprit de corps n’est qu’un état passager chez certaines.
La Parisienne sera peut-être ma constante dans l’agenda des courses, et ce sentiment d’appartenance je le dois surtout aux bénévoles de la courses, qui sont vraiment extra-ordinaires ! Et vous, l’avez-vous déjà courue ? Avez-Vous une course fétiche que vous aimez à courir chaque année ?