Chap 6 : Apprentie malgré elle

J’étais toujours à me demander ce qui venait de se passer sous mes yeux, cette fille qui était apparue dans ma chambre puis disparue comme par magie. J’entendis la clé tournait dans la porte d’entrée, puis ma mère qui se déplaçait à pas feutrés. «Maman ?» «Oui, je pensais que tu serais endormie à cette heure.» «Presque, juste un peu excitée après notre journée. Bon, bonne nuit ‘man.» «Un bisou et au lit, Capitaine de Marine.» Elle m’embrassa puis ferma la porte de la chambre derrière elle. Je restais allongée dans mon lit toujours en cogitation. Alors que je fermai les yeux, mon cellulaire vibra sur la table de nuit. Je le pris et lus le message qui venait de m’être envoyé : «Fais de beaux rêves. Je reviens dès que possible. Your Dad». Je laissai échapper un soupir puis je m’endormis profondément. Le réveil sonna furieusement alors que j’entamais sur scène «Body Electric» dans mon rêve. Le jour se levait à peine dehors sur le sud de l’île et déjà je devais me mettre en route pour les cours. Maman était sortie avec le chien et je décidais de partir en trottinette pour aller plus vite. Le temps était printanier quoique frais et je rangeais mon trotinette sur mon épaule alors que je descendais dans le Métro. Le quai était désert et le train express arriva sans attendre. A ce moment même le tintement d’une cloche se fit entendre très distinctement. Ma tête brulait sur le métal froid et je me mis debout douloureusement. Je n’étais plus sur le quai, ni même dans le métro. Mais je connaissais cet endroit, étrangement j’étais déjà venue auparavant. Instinctivement, je courus vers les immenses fenêtres pour admirer la vue sur Manhattan. J’étais bien dans la couronne de la Statue de la Liberté et la vue était conforme à mes souvenirs. Mais comment étais-je arrivée là ? La voix chaude d’un homme derrière moi me tira de mes pensée, je ne l’avais même pas remarqué à mon arrivée. Il me sourit et sans mot dire, me convia autours de sa table qui était une maquette d’une ville qui ressemblait à Manhattan mais qui était un poil différente : des éléments du panorama manquaient. Je n’avais pas la force de réfléchir aux conséquences que mon retard aux cours de l’Opéra House. C’était mon ambition de finir dans les cinq finalistes du concours annuel mais n’étais-je pas en train de rêver dans mon lit douillet ?

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s